Parfois on a vraiment l’envie de crier, de crier tellement haut et fort, laisser cette rage sortir avant qu’elle nous anéantisse, le poids d’un démon qui nous possède, qui nous ronge de l’intérieur et nous transcende jusqu’au plus fin de nos atomes. La vie nous met sur le chemin de l’épreuve, la société nous met sur le chemin de la décadence. Une rupture, des problèmes au travail, une maladie soudaine et j’en passe, on a beau faire l’intéressant et cacher notre souffrance mais cela ne peut rester enfouie, un jour s’annoncera comme étant le jour du supplice dernier et où on devra cracher toutes les peines de notre corps et de notre âme.
La nuit, l’heure à laquelle la marrée monte et tout le monde refait ses comptes. Je me suis habitué avant de me perdre dans un sommeil aléatoire de me recueillir sur ce qu’a été ma journée, les événements les plus marquants mais aussi les moins insignifiants, ce n’est qu’ainsi, en fermant les yeux que les phrases se mettent à s’écrire toutes seules, elles défilent comme dans un ballet enchanté guidée par une seule et unique étoile, elle porte en moi l’inspiration d’une pensée nouvelle pouvant alimenter mes écrits les plus saugrenus.
Remarquez bien la répétition qui suit : pouvoir outre passer le passé ! Je vous y encourage vivement, mais moi j’y procède à peine et c’est de loin la tache la plus ardue qui me soit arrivé à entamer…
A bonne entendeur salut et chérie tu peux remballer ton dîner, j’ai plus envie

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